Une société plus égalitaire

  • régine
    • régine
    C’est bien d’un choix de société qu’il s’agit, question politico-philosophique par essence. Vous avez dit égalité ? À Aubagne, un an après la gratuité des bus + 71 % de fréquentation dont 20 % de plus chez les scolaires. Les bus sont moins dégradés, les chauffeurs sont moins stressés, il n’y a plus de flicage. Plus de répression…Les jeunes ne regardent plus les anciens comme des privilégiés. Ils ont réinvesti ces espaces mouvants, on y voit du hip-hop, on y chante, déclame de la poésie. Aujourd’hui, ces jeunes-là ont envie de faire de la politique. Le financement : augmentation de la taxe transport des entreprises de plus de 9 salariés. C’est courageux, écologique, économiquement supportable et solidaire et ça MARCHE ! Bel effet Pygmalion !La gratuité n’est pas un Gros Mot.
  • Danièle
    • Danièle
    Ce slogan porteur d’émancipation humaine a été choisi par Aubagne où la gratuité des bus est une réalité. La gratuité pour tous garantit à tous, sans stigmatisation, l’accès aux droits fondamentaux. L’école gratuite a permis l’essor de l’instruction, la sécu la possibilité de se soigner.Appliquée aux transports collectifs, la gratuité les rend accessibles à tous à égalité. Il faut la coupler à une amélioration de la qualité (fréquence, circuits…) en associant les usagers, les salariés des transports aux réflexions des élus.La gratuité des transports en commun, ça vaut le coût ? La part de la billetterie est faible dans le paiement des transports collectifs. Elle peut être compensée par le Versement Transport payé par les entreprises. Et que coûtent à la collectivité les parkings, les rocades, la pollution, le stress lié à la circulation automobile ?L’expérience d’Aubagne montre qu’au-delà de la croissance de la fréquentation des bus et de la baisse de celle des parkings du centre-ville, la gratuité des bus a développé le vivre ensemble, favorisant la mixité sociale et entre générations. Les habitants se sont approprié un territoire sur lequel ils se sentent égaux, les quartiers populaires ont été désenclavés, le centre est plus animé. Ce sont les jeunes qui ont réservé l’accueil le plus enthousiaste à cette mesure… Les élus ont voté la gratuité, les citoyens l’ont fait vivre.Dans un monde où la régression sociale s’étend, où tout se paie, la gratuité des bus « qui a changé la vie des gens en bien » ouvre la voie à une alternative où les citoyens considérés comme responsables et adultes choisissent l’humain plutôt que le profit.Danièle Mauduit, membre du collectif pour la gratuité
  • Etienne
    • Etienne
    A propos du cout :
    Bien sûr que la gratuité à un coût !Les biens communs que nous utilisons chaque jour gratuitement (écoles publiques, routes, services publics en général) ont aussi un coût payé par l’impôt. C’est un choix de société et de justice sociale que de mettre à disposition de tous des services financés par une contribution abondée par l’impôt.Ceux qui réclament la baisse de l’impôt sont en général ceux qui veulent limiter l’accès aux services publics, n’ayant pas, eux, de difficultés financières pour accéder à des services privés en concurrence avec le service public et cherchant par tous les moyens (légaux ou pas) à échapper à cette contribution basique de solidarité.Si la CABRI nous donnait le chiffre que représente la recette des places payées dans les bus sur une année et le pourcentage que cela représente par rapport au budget global, cela éclairerait le débat. Je pense que le chiffre est faible par rapport du budget des transports et encore plus du budget de la CABRI.Ce n’est pas à mon avis un problème de coût, mais davantage un problème politique, social et de choix de mode de vie qui s’affranchit de la logique marchande.
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    Je suis vraiment d'accord avec vous

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