AFPS Saint-Brieuc
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La Palestine s'expose dans l'Agglo et au delà...
L'exposition est visible à Pordic du 2 au 30 nov 2015 (cliquez ici)
Vernissage le mercredi 4 nov à 18 h à la mairie
Compte-rendu de voyage le 19 nov à la médiathèque
Film « depuis que je suis né « le 27 nov à 20 h 30 à la médiathèque
Vote de l’Assemblée nationale : un pas vers la reconnaissance 02/12/2014
L’Assemblée nationale vient de voter par 339 voix pour, 151 contre, la résolution invitant le gouvernement à reconnaître l’Etat de Palestine.
C’est un vote de haute portée que nous saluons.
Chaque député a dû prendre ses responsabilités sans pouvoir se retrancher derrière une consigne de vote de son groupe. La représentation nationale se trouve là heureusement en phase avec les aspirations majoritaires de nos concitoyens. Elle s’est inscrite pleinement dans la logique du vote de la France pour l’admission de la Palestine à l’Unesco et comme membre observateur à l’Assemblée générale de l’ONU.
Elle a pris acte solennellement du droit du peuple palestinien à exercer sa souveraineté sur l’ensemble du territoire palestinien occupé en 1967.
Ce vote, attendu depuis longtemps, sera nous l’espérons suivi par celui du Sénat.
Il ne doit pas rester symbolique mais amener au plus vite à la reconnaissance effective de l’État de Palestine. Cela relève de la responsabilité du Président de la République : en reconnaissant l’État de Palestine, la France dira qu’il n’est pas de paix hors du droit.
Le Bureau national
Paris, le 2 décembre 2014
Palestine, une évolution de la position française ? 05/08/2014

Pétition pour la libération de Marwan Barghouti et tous les prisonniers palestiniens 15/11/2014
Une campagne internationale pour la libération de tous les prisonniers palestiniens est lancée, depuis l’Afrique du Sud, dans plusieurs pays. C’est « L’appel de Robben Island » lancé en octobre 2013 par Ahmed Kathradra, compagnon de détention de Nelson Mandela, et parrainé par un Haut Comité comprenant des Prix Nobel (Jimmy Carter, Adolfo Perez Esquivel, Jose Jamos Horta, Mairead Mac Guire, Rigoberta Menchu, Desmond Tutu, Jody Williams) ainsi que Stéphane Hessel. La campagne française, rendue publique dès le 10 avril 2014, lance aujourd’hui une pétition nationale :
La liberté et la dignité sont l’essence de la civilisation. Des générations d’hommes et de femmes ont fait d’énormes sacrifices pour forger des valeurs universelles, défendre les libertés fondamentales et faire progresser le droit international et les droits de l’Homme. Y renoncer serait une menace très grave pour notre civilisation. Ces valeurs s’appliquent en Palestine et impliquent la libération de Marwan Barghouthi et de tous les prisonniers palestiniens –parmi lesquels de nombreux élus- dont la détention vise à détruire le tissu social et national du peuple palestinien et à briser son aspiration à la liberté.
Central pour l’unité et la liberté, un nom a émergé : Marwan Barghouthi, qui a passé plus de 20 ans dans les prisons israéliennes, est reconnu comme le symbole de la lutte du peuple palestinien pour la une paix fondée sur le droit international. A l’instar de la mobilisation internationale qui a conduit à la libération de Nelson Mandela et de tous les prisonniers de l’apartheid, nous pensons qu’il est de la responsabilité morale, politique et juridique de la communauté internationale d’œuvrer pour la libération de Marwan Barghouthi et de tous les prisonniers palestiniens afin de contribuer à la réalisation des droits du peuple palestinien.
Nous appelons à leur libération qui marquera la volonté réelle de l’Etat d’ Israël de mettre fin à l’occupation et ouvrira la voie à la paix.
>>Signer la pétition et consulter la liste des premiers signataires
http://www.france-palestine.org/Petition-pour-la-liberation-de,25193
Soutenir la Palestine: Il faut arrêter la logique meurtrière du pouvoir israélien 10/07/014
Le scénario est pourtant connu : chaque fois que l’État d’Israël se trouve en difficulté sur le plan diplomatique, il multiplie les provocations et les exactions sur le terrain, et se lance dans des actes de guerre qu’il qualifie de représailles.
Après la formation du gouvernement palestinien de réconciliation nationale le 2 juin, et sa reconnaissance par de nombreux pays dont la France, l’Union Européenne et les États-Unis, il n’a fallu que 10 jours au pouvoir israélien pour lancer une attaque de grande ampleur sur l’ensemble de la Cisjordanie, emprisonner plus de 600 personnes dont une dizaine de députés et de nombreux enfants, tuer de sang-froid 9 personnes et saccager les habitations, tout en bombardant la Bande de Gaza.
La nouvelle de l’assassinat des trois jeunes colons qui avaient été enlevés dans une zone contrôlée par Israël, assassinat que nous avons clairement condamné, a été suivie par des appels à la haine, la terreur contre la population palestinienne et l’horrible assassinat d’un jeune Palestinien brûlé vif par des colons.
L’État d’Israël a délibérément affaibli les partisans d’une union nationale palestinienne, qui est pourtant la condition essentielle de la recherche d’une paix négociée. Il a ainsi favorisé les tirs de roquette contre le territoire israélien qu’il fait mine de combattre. Il est maintenant, une fois de plus, engagé dans une guerre qui vise la population de Gaza, en même temps que la mise en miettes du processus palestinien de réconciliation nationale. Depuis deux jours, les raids aériens se multiplient sur Gaza, qui subit également les bombardement israéliens depuis la mer. 40 personnes ont été tuées dont 7 enfants, 4 femmes et 3 personnes âgées, 270 personnes ont été blessées dont 20 dans un état grave, 50 maisons ont été détruites, de nombreux bâtiments publics ont été atteints.
Nous nous élevons avec force contre l’argumentation israélienne d’une "réplique" aux tirs de roquettes, argumentation complaisamment reprise par une grande partie des media et malheureusement confortée par la dernière déclaration (8 juillet) du porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères, qui réserve le mot "condamne" aux seuls tirs de roquettes depuis Gaza. Alors que le gouvernement et la plupart des media restent muets sur les terribles conséquences pour la population de Gaza des bombardements menés par l’État d’Israël.
Il est temps que cessent ces opérations de terreur contre le peuple palestinien. Nous ne sommes pas devant un conflit symétrique, mais devant des attaques systématiques d’une puissance occupante contre la population qu’elle contrôle et colonise. Population qui n’a, de surcroît, aucun moyen de s’abriter de ces attaques. Les Palestiniens ont droit à une protection internationale, le Conseil de Sécurité de l’ONU doit être convoqué d’urgence pour en assurer les modalités. Et l’État d’Israël doit être clairement et fermement condamné pour ses attaques délibérées contre la population civile palestinienne. Ces attaques, dont le gouvernement israélien annonce encore l’intensification, doivent être arrêtées de toute urgence. Nous attendons du gouvernement français qu’il agisse d’urgence dans ce sens. Nous appelons les media français à prendre leurs distances des informations officielles israéliennes, et à s’intéresser à l’enchaînement des événements, à la nature réelle des attaques israéliennes contre le territoire palestinien à Gaza et en Cisjordanie, et au sort de la population civile palestinienne qui doit subir sans défense et sans abri les attaques israéliennes.
Il faut stopper la nouvelle agression israélienne contre le peuple palestinien.
Le Bureau national de l'AFPS le 9 juillet 2014
Blackout sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens 16/06/2014
Un courageux mouvement de grève de la faim palestinien approche les 50 jours de grève et pourtant on n’en parle pas dans les médias locaux ni dans les médias régionaux et internationaux.
Le 6 juin, plus de 40 jours après le début de la grève et après que 70 prisonniers aient été transférés à l’hôpital, Ban Ki-moon, le Secrétaire Général de l’ONU, a condamné leur détention et pressé les autorités israélienne de relâcher les prisonniers ou de les inculper.
Ramallah, 7 juin 2014 - Des Palestiniens brandissent des portraits de prisonniers lors d’une manifestation de soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes - Photo : Reuters/Mohamad Torokman<
Les prisonniers administratifs palestiniens - ceux qui sont détenus sans charges et sans procès - combattent avec leur estomac contre une procédure inique pratiquée par un état qui se prétend démocratique, mais tout le monde s’en fiche. Israël détient 189 Palestiniens en détention administrative et 100 à 125 d’entre eux sont en grève de la faim depuis le 24 avril.
La déclaration du Secrétaire Général a suivi celle du Comité spécial de l’ONU d’investigation des pratiques israéliennes violant les droits humains des Palestiniens et d’autres Arabes des Territoires Occupés, qui enjoignait Israël à prendre en considération les demandes des Palestiniens concernant ce que ce Comité a lui-même qualifié de détention "arbitraire". "C’est un appel désespéré des détenus à bénéficier de procédures légales : ils ont le droit de savoir de quoi ils sont accusés et de pouvoir se défendre," a dit le Comité à la fin de son enquête qui incluait aussi des visites à Amman et au Caire. Le Comité a déclaré que la grève générale de la faim est une réponse au manque de procédures légales, les détenus administratifs voyant leur détention indéfiniment prolongée et cela, encore une fois, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.
Pour attirer l’attention sur le calvaire de ces prisonniers, les Palestiniens de Cisjordanie ont fait une grève générale le 8 juin. A Gaza, des centaines de citoyens ont participé à une veillée à la bougie. Des manifestations de solidarité avec les prisonniers ont été organisées dans plusieurs pays mais elles n’ont pas attiré beaucoup d’attention. Les médias sociaux ont choisi le hashtag #Eau et_Sel en Arabe pour tenter d’obtenir un soutien international comme lors de la grève de 2012 menée par Adnan Khader, qui avait contraint Israël à renoncer au renouvellement des ordres de détention administrative.
Lettre de Myriam Martin à l'AFPS St-Brieuc 21/05/2014
Suite à un courrier de l'Association Franvce Palestine Solidarité de Saint-Brieuc, concernant sa position sur la situation faite au peuple Palestinien, Myriam Martin à fait ce courrier :
(courrier en bas de cette page)
A l'Association France-Palestine Solidarité 22 Saint-Brieuc.
Depuis des années, le peuple palestinien se bat pour obtenir ses droits démocratiques, le droit à disposer d'un état.
Dans cette campagne, comme dans mon activité de militante engagée au côté du peuple palestinien, je rappelle à chaque meeting la nécessité de la solidarité en Europe à l'égard du peuple palestinien.
Ce peuple, hélas, connaît tout des horreurs de la guerre et de la terrible répression que mène l'Etat d'Israël.
Des milliers de combattants, de militants sont emprisonnés et je demande leur libération.
Les résolutions de l'ONU qui permettraient des pas en avant ne sont pas appliquées, la colonisation continue et les grandes puissances dans le soutien à l'Etat d'Israël.
C'est pourquoi je réponds oui aux quatre questions que vous posez aux candidatEs aux élections européennes, à savoir :
le soutien à la mise en place de mesures excluant les colonies de toute relation entre l'Ue et Israël ;
l'application de la clause de conditionnalité garantissant le respect des droits de l'homme et du droit humanitaire international dans tous les accords entre l'UE et Israël ;
la mise en œuvre de projets dans le Territoire palestinien qui ne soient pas entravés par Israël ;
la levée du blocus de Gaza, véritable prison à ciel ouvert, et la liberté de circulation pour rétablir la continuité territoriale entre Gaza et la Cisjordanie.
J'ajoute que je suis favorable au désenclavement du peuple palestinien (échanges cuturels, universitaires, etc) en lien avec les militants qui, en Israël, mènent le même combat.
Je m'engage, si je suis élus, à oeuvrer pour que le peu^ple palestinien puiise, enfin, disposer d'un état.
Le 19 mai 2014
Myriam Martin, tête de liste Front de gauche dans l'Ouest
* * *
Objet : Palestine/Israël : L’UE, un acteur majeur – demande de rendez-vous
Madame,
Vous présentez votre candidature pour les élections européennes qui auront lieu le 25 mai 2014.
A cette occasion nous souhaitons vous rencontrer afin d’échanger avec vous sur le respect des droits de l'homme en Israël/Palestine pour une résolution du conflit israélo-palestinien.
Alors que 2013 a été marquée par la relance des discussions de paix entre Israéliens et Palestiniens sous l’égide des Etats-Unis, la situation en Israël/Palestine n’a cessé de se détériorer. L’Europe a choisi de soutenir ces discussions de paix et a intérêt à ce qu’une solution durable et conforme au droit international soit trouvée.
Nos organisations s’inquiètent de la dégradation de la situation. Convaincues du rôle que les parlementaires peuvent jouer au sein de l’Union européenne pour le respect du droit international par Israël et la mise en place d’un Etat palestinien dans les frontières d’avant 1967 afin d’aboutir à une paix juste et durable entre Israël et la Palestine, nous souhaitons connaître vos positions par rapport à trois sujets :
- La coopération UE-Israël et les colonies ;
- Les destructions d’infrastructures financées par l’UE ;
- La levée du blocus de la Bande de Gaza et la continuité territoriale entre la bande de Gaza et la Cisjordanie.
Vous trouverez en pièce jointe un argumentaire intitulé « Palestine/Israël : l’UE, un acteur majeur » proposée par Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine qui rassemble une quarantaine d’associations, dont nous espérons discuter avec vous.
Dans l’attente de votre réponse, recevez, Madame, nos sincères salutations.
AFPS Saint-Brieuc
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