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La revue de presse RESF22
Avril 2014 Soutien de la FCPE cotes d'Armor à la famille Lungolo
Ce midi, dans la rue Saint-Guillaume, à Saint-Brieuc, une vintaine de personnes ont répondu à l'appel de Réseau éducation sans frontière pour dénoncer l'arrestation et l'incarcération au centre de rétention administrative d'un migrant Géorgien, Mr Suladze, vivant à Saint-Brieuc avec sa famille. Il a été interpellé il y a dix jours à Rennes au volant de sa voiture. Il est en France depuis 2004, il a demandé plusieurs fois l’asile et a sollicité sa régularisation, mais les réponses sont toujours négatives. Il est père de deux enfants, Olga 15 ans scolarisée au Sacré cœur, et 1 petit garçon de 21 mois d’un second mariage. La maman d’Olga est décédée il y a 2 ans. Depuis l'arrestation de son père, sa fille vit cachée.
Au même moment, une manifestation était organisée devant le centre de rétention administrative à Rennes.(article OF)
Les deux enfants de Cérif et Judith Lungolo, Dany, 10 ans, et Dieu, 11 ans, ont accepté de témoigner de leur vie de demandeurs d’asiles et de sans-papiers dans une vidéo que vous pouvez regarder en cliquant sur la miniature ci-dessous.. Ils racontent aussi l’expulsion vers la Belgique dont ils ont été victimes avec leurs parents il y a quelques jours. « Sans papier t’est mort » : c’est le sentiment qu’éprouve Dieu depuis le début des trois années d’errances qu’il a vécues.
Un comité de soutien s’est constitué pour leur venir en aide, à Saint-Brieuc (22), où ils sont revenus après leur expulsion. Vous pouvez le rejoindre, en écrivant à l’adresse resf22@googlegroups.com, ou à ldhloudeac@orange.fr.
Une pétition va être rapidement mise en ligne pour exiger la régularisation de la famille, nous vous en tiendrons informés. Pétition et vidéo vont être également mises en ligne sur le site de RESF dès que possible .
30 janvier 2014 | Par RESF - Mediapart.fr
Arrestations, enfermements ou assignations à résidence dans l’attente de leur expulsion, les familles « Dublin II » - celles qui sont passées par un autre pays de l’espace Schengen avant la France – constituent depuis décembre des cibles privilégiées pour Manuel Valls.
En fin d'année 2013, celui-ci a en effet donné des instructions verbales à ses préfets afin que ces familles, y compris lorsqu’elles comportent des enfants scolarisées, soient expulsées (ou « réadmises » selon la terminologie administrative) vers leur pays d’entrée.
Le 22 janvier dernier, Cerif, Judith Lungolo et leurs deux enfants de 10 et 11 ans, Dany et Dieu, ont été victimes de la brutalité imbécile de ces instructions.
Les Lungolo quittent le Nord-Kivu (RDC) en 2011, au plus fort des émeutes qui ensanglantent la province. Cerif, 40 ans, ancien agent du ministère de l’intérieur congolais, y a dénoncé des viols. Menacé de mort, il choisit de mettre sa famille à l’abri en lui faisant quitter le pays. Les parents et les enfants gagnent tout naturellement, la Belgique, l’ancienne puissance coloniale.
Parcours chaotique et habituel des demandeurs d’asile... Cerif est séparé de sa famille et hébergé loin d’elle avant de bénéficier d’un regroupement familial quelques mois plus tard. Des traumatismes dont on mesure mal l’ampleur.
Mais la sentence de l’Etat belge tombe : déboutés de leur demande d’asile, parents et enfants doivent quitter leur hébergement et finissent à la rue. Sous le coup d’une mesure d’expulsion, sans logement ni moyens d’existence et terrifiés à la pensée de revenir en RDC, ils fuient la Belgique pour la France et arrivent à Saint Brieuc en juin 2013 où ils connaissent la rue pendant trois mois, avant d’être pris en charge par des militants de RESF.
Il faudra assigner le préfet de Côte d’Armor pour que celui-ci, sous la contrainte d’une décision de justice, se décide à les loger. Mais, revanchard, afin de la punir et de la couper de ses soutiens, il promène la famille d’hôtel en hôtel et de ville en ville, de Saint-Brieuc à Loudéac puis à Dinan. Malgré des conditions de vie particulièrement difficiles - dormir dans la gare, dans un lavomatic ou dans la rue, la faim parfois, l’instabilité toujours - les enfants tiennent le coup. Dieu pratique le football dans un club, Dany est inscrit à l’académie de dessin locale. Même si, à chaque changement d’hébergement, ils découvrent une nouvelle école (ils auront ainsi été scolarisés dans trois établissements différents de septembre à janvier !) leurs résultats scolaires demeurent excellents.
Impossible pour les parents de déposer une demande d'asile, puisque cette dernière a été déposée en Belgique où elle a fait l'objet d'un refus. Le préfet de Côte d'Armor a cependant toute latitude pour les régulariser à titre humanitaire. Il choisit pourtant de suivre à la lettre les instructions de l'expulseur en chef de Beauvau. Sous le coup d’un arrêté de réadmission vers la Belgique daté d’octobre 2013, la famille est assignée à résidence dans un hôtel de Dinan et doit régulièrement pointer au commissariat. Le 22 janvier, à 5h30 du matin, des coups brutaux résonnent à la porte de la chambre. Huit policiers débarquent, pressent la famille à peine réveillée de réunir quelques affaires en affirmant qu’ils sont chargés de conduire tout le monde au commissariat. Cerif a juste le temps de prévenir un militant de RESF qu’on les emmène. Les enfants pleurent ....
Embarqués dans un fourgon, les Lungolo découvrent alors qu’ils quittent Saint Brieuc et, qu’en fait de transfert au commissariat briochin, c’est vers l’aéroport de Rennes Saint Jacques que se dirige le véhicule... Expulsion rondement menée, en catimini, afin de déjouer la surveillance des militants et d’éviter toute mobilisation. Sébastien Dollé, l’avocat de la famille, n’a même pas été informé de l’imminence de l’expulsion.
A l’aéroport, l’un des avions privés du ministère des expulsions les attend. Six policiers, dont une femme, embarquent avec eux, direction Bruxelles. « C’était des costauds, raconte Cerif. Une fois dans l’avion, ils m’ont installé entre eux, me serraient de près. Je leur ai dit qu’il n’y avait pas de raison qu’ils se comportent ainsi avec moi puisque j’étais calme et que je n’avais pas l’intention de me rebeller ». Dieu ajoute : « Pendant tout le vol, ils ont discuté, rigolé, alors que nous, on souffrait. Ça m’a énervé ».
A leur arrivée, Judith et Cerif et les enfants partent en zone d’attente. Des matelas sont étalés au sol, plusieurs familles, des personnes seules attendent là, prostrées ... Un policier, qui s’étonne que la famille soit arrivée à bord d'un avion privé, tend un document en flamand à Judith et à Cerif. Ne comprenant pas la langue, Cerif refuse de le signer. Quelques minutes plus tard, la famille est libre, seule, sans moyens, avec ses maigres paquets. Cerif appelle Saint-Brieuc et prévient qu’ils ont été relâchés ... puis, plus rien, les téléphones de Judith et Cerif sonnent dans le vide. L’inquiétude gagne.
En fait, craignant un revirement de situation et qu’une arrestation leur fasse connaître les geôles d’un centre fermé (l’équivalent belge d’un centre de rétention), les Lungolo ont pris le train jusqu’à la gare du Midi, en plein Bruxelles. Il est tard, il fait froid.
Sur place, Cerif s’adresse à un policier et lui demande où il pourrait faire dormir ses enfants. On l’envoie promener. C’est un Congolais, qui a entendu Cerif et Judith parler lingala, qui emmène tout le monde au Samu social et leur offre une carte de téléphone. A l’abri pour la nuit, Cerif et Judith sont mis dehors à 7 heures du matin le lendemain. On autorise avec bonté les enfants à rester sur place !
Toute la journée, les parents errent dans les rues et finissent par se réfugier à nouveau dans la gare du Midi, d’où ils appellent leur avocat. Celui-ci trouve rapidement un relais à Bruxelles et la famille est récupérée et mise à l’abri. Epuisée, démoralisée, elle essaie d’oublier pendant quelques jours un futur qui s’annonce désespérant et affirme ne pas vouloir rester en Belgique où elle a connu racisme et xénophobie.
Le 27 janvier, Cerif, Judith et leurs enfants sont à Paris. Le lendemain, le député Noël Mamère accueille la famille à l’Assemblée nationale : Cerif et Judith, accompagnés des garçons, y témoignent de leur volonté de reconstruire leur vie en France et de l’absurdité d’une politique qui broie les vies et les familles et brise les enfances. L’AFP publie une dépêche, RMC réalise des interviews.
Dans la soirée, ils rentrent à Saint Brieuc où un hébergement leur a été trouvé. Les garçons vont pouvoir retrouver leurs copains de classe et continuer leur scolarité si brutalement interrompue. Dieu veut pouvoir reprendre le foot et Dany le dessin.
Reste que la famille peut être à nouveau interpelée à tout moment et placée en rétention avec une nouvelle expulsion à la clé. Le cabinet de Valls, interrogé par l’AFP, s’est d’ailleurs fendu d’une déclaration menaçante : « C'est sa responsabilité si cette famille a décidé de se placer en situation irrégulière » ... A Saint Brieuc, la vigilance est de mise, et les pressions de la préfecture sur les militants commencent déjà à se faire sentir.
Pour expulser un couple et deux jeunes enfants, tous dangereux criminels au regard du déploiement de forces dont il a été fait preuve, Valls et le préfet de Côte d’Armor auront mobilisé trois ou quatre fourgons, un avion privé, deux pilotes, et quatorze policiers ... un coût qui se mesure en dizaines de milliers d’euros. Et ce, alors que l’Etat déclare vouloir traquer toute dépense inutile. Etait-il vraiment utile, si ce n’est à la carrière du ministre de l’intérieur, de faire la chasse aux plus fragiles - les déboutés du droit d’asile - de mobiliser ainsi les ressources de la République ? Etait-il vraiment indispensable, en dehors de satisfaire aux quotas d’expulsions que Valls se défend d’avoir quantifiés mais qui existent – le ministre lui-même se glorifiant des résultats de sa politique en alignant les chiffres et en se livrant à un concours de lancers de sans-papiers à l'extérieur des frontières avec le gouvernement précédent – de réveiller au petit matin et d’expulser en douce une famille qui a fait de la France son pays et a montré une telle détermination à rester ici?
Et surtout, qu’adviendra-t-il de Cerif et des siens s’ils devaient être expulsés vers la RDC ?
URL source: http://blogs.mediapart.fr/blog/resf/300114/l-aller-retour-express-d-une-famille-expulsee-le-cout-humain-et-financier-d-une-politique-imbecile-et-brut
Après un appel d’ADALEA qui gère le 115 la famille Longolo est hébergé pour une durée indéterminée, bien entendu sur Loudeac.
La famille ne peut refuser. Ils sont loger dans un hôtel pas à l’abri de nuit.
Le 115 nous avait promis que la croix rouge pourrait les transporter, mais c’était de l’esbrouffe
Donc nous recherchons une voiture pour les conduire dans la journée.
Nous recherchons des contacts sur Loudeac pour les aider dans leurs démarches.
Le but de la DDCS étant de les couper de toute solidarité.
Eric s'est rendu à l’audience du TA pour le jugement en référé, pour la famille Longolo.
La magistrate nous a donné raison, elle a enjoint la préfecture à les héberger sous 24h. sous peine d’une astreinte de 100€ par jour de retard au bénéfice de la famille.
La magistrate a donné la parole à Eric et longuement questionné sur l’accueil des demandeurs d’asile sur le 22.
La DDCS et le 115 ont menti et caché certaines choses, comme par exemple les appels d'Eric.
Eric était présent pour justifier de ses écrits, eux non. Leurs arguments étaient nuls, Sébastien et Eric n'ont pas eu de malà les envoyer au tapis.
Demain contact avec le TA pour savoir à quelle heure la greffière a faxé l’ordonnance, afin de lancer la procédure d’astreinte.
Appel à rassemblement mardi 12 Nov à 18h en haut de la rue St Guillaume
La famille Longolo reste sans solution d’hébergement malgré une décision favorable du tribunal administratif du 31/10 qui enjoint la préfecture de loger la famille sous 48h.
La préfecture refuse d’appliquer la décision de la magistrate.
Les enfants sont scolarisés à Saint-Brieuc alors la DDCS et le 115 leur ont proposé 48h à Loudéac, le jour de la rentrée scolaire. La famille a refusé car pour eux l’école est très importante
Ce matin samedi 09 novembre avec la famille nous avons téléphoné au 115, on leur a proposé de les héberger le week-end prochain à Loudéac, puis retour à la rue le lundi matin. C’est de la cruauté pure et simple.
Mardi matin nous déposons un 2ième référé liberté au TA de Rennes et à 18 h nous appelons à un rassemblement en haut de la rue Saint-Guillaume près du manège.
Objectif :
- Dénoncer la cruauté à l’encontre de la famille Longolo.
- Dénoncer les décisions arbitraires à l’encontre des demandeurs d’asile en général sur le 22.
- Condamner les expulsions de familles dont les enfants sont scolarisés, une jeune lycéenne du 35 est sur le point de subir le sort de Léonarda, de Katchi et des autres mineurs scolarisés…
Le droit d’asile est de plus en plus bafoué sur le 22 et en France.
Venez nombreux et faites venir, la famille Longolo doit être logée au plus vite.
Contact 06 63 11 94 86
La Préfecture est donc contrainte de loger la famille Longolo.
Et ce sous 48H00 après réception du fax qu'Eric va envoyer, dès son retour (il roule vers Saint-Brieuc, là!).
Pour la famille LONGOLO l’audience en référé se tiendra jeudi 31 à Rennes au TA.
Si des personnes veulent venir c’est très bien. Si nous gagnons se référer nous aurons fait un grand pas en avant. Si non nous irrons en appel puis à la CEDH sur le fondement de l’article 3
25 Oct
C’est avec tristesse et immense colère que je vous écris ce mail.
J’ai réussi avec l’appui d’une agent de la préfecture que je ne peux nommer, à faire héberger la famille Longolo à l’hôtel hier soir. Je pensais que la DDCS avait accordé 3 nuits, mais non ce matin la famille a été jetée à la rue.
Ce soir ils sont à la rue les enfants n’ont rien à manger, je ne sais pas si ils peuvent se laver, ADALEA leur refuse l’accès aux douches.
Pendant la période scolaire ils ont moins un repas chaud par jour, pendant les vacances rien.
Je les ai rencontrés à la gare tout à l’heure, ils sont épuisés, le petit de 10 ans n’est pas bien du tout.
Il reste 20 euros dans la caisse…
Demain un communiqué doit paraître dans OF
Demain matin ils viennent à la permanence de la Cimade.
Lundi nous rencontrons un avocat pour déposer un référé au TA.
J’ai téléphoné à la pref 35 ils m’ont raccroché au nez. J’ai passé plusieurs coup de fil à la préf, j’ai perdu mon temps
L’enfant a été 2 fois hospitalisé, je le rappelle cela fait + de 3 mois qu’ils sont à la rue. C’est le record à Saint-Brieuc
La famille vient juste de me telIls demandent une chambre.
Je ne sais plus quoi faire en attendant le résultat du référé.
23 Oct :
Je croyais que la famille LONGOLO de RDC était logée, je suis vraiment trop con de croire encore que ce pays puisse avoir un peu d’humanité.
Cela fait 3 mois qu’ils sont à la rue, sans que personne ne s’en émeuve.
Cet après-midi je suis appelé par quelqu’un de la préfecture (qui ne peut rien au niveau du logement) pour m’informer de la situation de la famille. Je suis appelé en tant que référent Cimade.
La préfecture avec mon accord donne mon tel à la famille.
Environ 1h après la maman me tel et me dit que son fils est malade, j’essaie de les localiser, au bout de 2h j’y arrive, ils sont dans la galerie des « Champs ».
Danny le garçon de 10 ans est mal en point, je tel au 15, une ambulance va arriver. La famille est à l’hôpital à l’heure où j’envoie ce message.
Bien entendu , j’ai téléphoné au 115, refus, la famille peut crever. Je n’ai pas téléphoner à Hollande, j’ai eu peur qu’il propose de garder l’enfant malade et de renvoyer la famille au Congo.
La DDCS m’avait dit que cette famille était « dublinée » , ce qui ne change rien, mais en plus j’ai appris que c’était une malversation de la préf 35 et de la DDCS 22.
Demain je rencontre un journalise de OF
Arrêtez de cracher sur le FN le PS fait le boulot.
- Thythyna Lukeba et son enfant de 9 ans sont pris en charge par le CG 22, jusqu’au 30/10 . Elle est traumatisée, elle a besoin d’aide.
- Une maman mongole passe au TA mercredi 02 à 16 h OQTF , 9 ans de présence en France 2 enfants qui ne parlent pas le Mongol, j’ai besoin d’une voiture pour la conduire au TA, merci.
Cette famille est installée à Saint-Brieuc depuis son arrivée, les enfants sont nés en France, ils sont scolarisés à l’école Hoche.
L’OQTF a été envoyée au début de l’été, nous avons été alerté tardivement pour organiser un comité de soutien, mais il n’est pas trop tard.
Mme BATTSETSEG Batsukh a voulu rétablir la vérité sur son identité, elle a tout perdu, elle ne peut plus payer son loyer, les travailleurs sociaux l’ont laissé tomber puisqu’elle est devenue « sans papier».
Nous demandons l’abrogation de l’OQTF afin que la famille puisse rester en France.
Nous espérons que le tribunal sera raisonnable.
Nous lançons un appel tardif pour venir la soutenir mercredi 02/10/13 au TA de Rennes.
Des nouvelles :
- Thithina (Congo) et son garçon de 9 ans sont à l’hôtel payé par la Cimade et dons de personnes, elles en sont remerciées. Cela jusqu’à lundi matin. Besoin d’aide pour la conduire dans les associations ex restos du cœur… urgent cherche un médecin qui peut la voir rapidement, elle a très mal à la tête.
- La famille géorgienne, je croyais que c’était réglé, mais non ils ont dormi dans une voiture, 2 enfants 8 et 13 ans.
- La famille Kungolo est toujours à la rue, les travailleurs sociaux ne font rien, n’ont aucun pouvoir, et ne gueulent pas. Je vais essayer les media et un référé.
Nous avons besoin de personnes pour intervenir auprès des élus de gauche, pour qu’ils fassent pression sur la direction de la DDCS, le préfet, le CG.
Le gouvernement vient de débloquer 1 millions 700 mille €, mais géré comme c’est géré, cela ne va pas servir à grand-chose. A Saint-Brieuc la mise à la rue par la DDCS est volontaire.
(cliquer sur l'article)
Un jeune géorgien Turnike KURDANIDZE sous le coup d’une OQTF a été interpelé à Rennes et placé au camp de rétention.
Ce jeune est parfaitement intégré sur la cité briochine, participe à la vie associative et sportive (judo), il n’a jamais commis de troubles à l’ordre public. Nous demandons sa libération et sa régularisation.
Nous nous insurgerons aussi contre le traitement fait aux mineurs étrangés et aux demandeurs d’asile.
Rassemblement mercredi 19 juin à 17 h 30 haut de la rue St Guillaume
Merci de venir nombreux et de faire venir du monde
Sans-papiers. Une famille de Tchétchènes à la rue (Le Télégramme 7 mai)
Hier soir, une petite délégation de soutiens aux sans papiers, membres de Réseau Éducation sans frontières, s'est retrouvée en haut de la rue Saint-Guillaume pour manifester de « l'écoeurement » quant à la manière dont est traitée une famille de Tchéchènes (une mère et ses quatre enfants), désormais à la rue. « Jusque-là, elle vivait de la solidarité, on leur payait l'hôtel. Mais on ne peut plus, nos finances sont à sec », expliquait le porte-parole Éric Deschamps. Et ce dernier d'ajouter que « la direction départementale de la cohésion sociale refuse d'aider cette famille, arrivée en Europe par la Pologne, préjugeant d'une décision négative de l'office français de protection des réfugiés et apatrides. » D'ici peu, la mère, qui va effectivement déposer une demande d'asile, pourra toucher l'allocation temporaire d'attente. « Mais c'est insuffisant pour survivre, c'est-à-dire se loger, se nourrir et se soigner », insiste Éric Deschamps, bien décidé à poursuivre le combat pour que les sans papiers soient dignement traités.
Mme SATABAEVA et ses 4 enfants qui après avoir été logée à la rue puis à l’hôtel grâce aux dons, a été ensuite hébergée par la mairie de Trégueux jusqu’au 30 avril 2013.
Nous remercions chaleureusement cette municipalité (de gauche) d’avoir reçu pendant 1 mois cette maman avec ses 4 enfants de 8 à 14 ans.
Le 30 avril la mairie a besoin du logement, cette famille va se retrouver à la rue, cela est insupportable !!
L’Etat refuse de les prendre en charge, normal nous avons un gouvernent de droite.
Le conseil général refuse de les prendre en charge, normal il y a une majorité de gauche, enfin PS.
ADALEA obéit aux ordres, sans aucune valeur, normal les travailleurs sociaux syndiqués veulent garder leur boulot, ils ont peur, normal la direction d’ADALEA ainsi que la présidente et la vice-présidente sont au PS.
Bref le 30 cette famille est à la rue !
Afin de trouver un autre hébergement, j’appelle les élus, merci à ceux d’entre vous qui connaissent des élus de faire de même pour que cette famille soit logée dignement......
Et comme sous Sarkozy, les réactions de solidarité de la population sont nombreuses et parfois efficaces.
Elles l’ont été pour Zviad Suladze, père de deux enfants, libéré le 14 janvier au terme de 25 jours d’emprisonnement, il faut qu’elles le soient pour tous nos amis et leurs familles qui sont en danger.
La xénophobie d’Etat du gouvernement actuel, même si elle ne porte pas le même masque et le même fond politique, dans les faits n’a rien à envier à la xénophobie d’Etat du pouvoir précédent.
01 Avril :
La récolte de dons a très bien marché.
Les 2 familles sont hébergées par le CG jusqu’à la fin de leurs période Dublin.
Rosa avec ses 4 enfans est hébergée par Trégueux jusqu’au 30 avril, (elle devra aller à l’hôtel 3 nuit car l’appartement est pris du 9 au 11 avril.)
Attention nous sommes début avril des personnes peuvent nous être envoyée par la pref du 35 !
29 mars 2013Les deux familles sont maintenu à l’hôtel jusqu’à la fin de la « période Dublin ». 1 famille va changer d’hôtel.
La maman seule avec ses 4 enfants a emménagée à Trégueux toute la famille était heureuse (pourquoi !!)
la Cimade a signé une convention juqu’au 30 avril, après .....
Mme Satabaeva est à la rue ce jour avec ses 4 enfants, plus d’argent dans la caisse
Pas de réponses des élus solicités.
RESF lance donc une souscription urgente
Le 115 relancé, mais sans illusion.
25 mars 2013
Ce matin 3 familles sont mise à la rue :
- 1 femme avec 4 enfants de 8 à 14 ans
- 1 couple avec 1 enfant de 3 ½
- 1 couple avec 1 bébé de – 1 ans et 1 enfant de 4 ans
- C’est la DDCS qui organise cette saloperie
Elles sont devant la préfecture....
Après une après-midi passé au CG 22, nous avons obtenu que 2 familles sur 3 puissent être prises en charge par le CG, la 3ème ne rentrant pas dans les missions du CG, Mme Satabaeva a pourtant 4 enfants mineurs...
Ces 2 familles sont retournées à l’hôtel.
Mme Satabaeva a été prise en charge : 1 nuit par le 115, 2 nuit par le CG....
1 nuit par la Cimade, 3 nuits par St-Brieuc, 1 nuit par la caisse de solidarité RESF (reste 30€)
Des démarches sont en cours avec la mairie de Trégueux, si cela n’aboutit pas cette famille sera à la rue.
Hier soir je me suis rendu compte qu’ils n’avaient pas mangé depuis au moins 2 jours voir 3.
Mardi 26 Rosa va s’inscrire à Coallia comme demandeuse d’asile.
Le CG dit n’importe quoi car il dit que cette famille ne rentre pas dans le cadre de leurs actions alors qu’il héberge des familles du même type !!
Les USA, la Chine, Israël comme la France ne respectent pas la Convention Internationale des Droist de l’Enfant, mais ces pays contrairement à la France ne l’ont pas ratifiée.
PS : pour la DDCS il ne fait pas froid !!!
14 jan 2013 :
C’est avec grand plaisir que nous avons appris lundi 14 à 17h00 que Zvadi Suladze allait êttre régularisé. Il vient de sortir du CRA de Rennes. Hier A 15 h Eric appelle le directeur du cabinet du 22 pour les informer de l’état de santé de Zvadi, à 17 h le dir cab lui teléphone pour l’informer qu’ils ont reçu l’extrait du casier judiciaire b2 et qu’il va être libéré du Centre de Rétention Administratif de Rennes et régularisé.
Rassemblement à Saint-Brieuc 60 personnes, la bonne nouvelle est annoncée, mais Eric a du mal à y croire.19 h 30 la chef du bureau des étrangers luie tel , l’Obligation de Quitter le Territoire Françaisest abrogée, il va sortir du CRA ! ! !
Il est sorti !!!!!
Mardi 15/01 il, pôurra aller à la préfecture pour chercher son récépissé !
Merci à tous ceux qui se sont battus.
* * * * *
Cela fait 23 jours que Svadi Suladze est enfermé au Centre de Rétention Administrative de Rennes à Saint-Jacques de la lande, demain samedi 12 janvier il passe devant le Juje des Libertés à 14 h 30. Nous ne savons pas à quelle heure, ils sont 6 à être audiencés. Merci de me faire savoir rapidement si quelqu’un(e) peut y aller.
Je me demande si nous n’avons pas été baladé car il leur faut du temps pour vérifier son casier judiciaire.
Le laisser passer consulaire est dans les mains du consulat de Géorgie, quand le consulat aura répondu, il pourra être mis dans le 1er avion pour Tbilissi.
Il faut rester vigilants et amplifier la mobilisation, vous allez recevoir rapidement un RESF info, c’est-à-dire un mail avec les N° de tel, fax, mail ? nous allons les bombarder.
Rassemblement vendredi 11 à 18 h devant le manège comme d’habitude
Faite circuler sur vos listes. Les élus brillent par leur absence et ils préfèrent soutenir Valls que Svadi c’est un choix.
Salutations inquiètes Eric RESF 22 06 69 11 94 86
PS Si il y a des partants pour Rennes Samedi pour la manif contre la répression sur RESF, merci de me le faire savoir rapidement. Mais il faudra sans doute rester à St Brieuc , car si il n’est pas libéré il en prend pour 20 jours, ils auront tout le temps pour le mettre dans l’avion.
Une quarantaine de personnes a soutenu les amis de Ziad Suladze, retenu en rétention à Saint-Jacques de La Lande.
La mobilisation continue afin d'obtenir la sortie du centre de rétention administrative (CRA) de Ziad Suladze, migrant géorgien, père de 2 enfants, dont sa fille Olga, 17 ans, scolarisée à Saint-Brieuc.
Quarante personnes, dont le père Jean-Michel Sonnier, prête orthodoxe, ont accompagné, lundi 31 décembre, Eric Deschamps de la Cimade, de la rue Saint-Guillaume à la préfecture, où il a été reçu en début d'après midi. Il a pu déposer un dossier de régularisation qui sera adressé au responsable du CRA (moyennant le paiement de 110 € en timbres fiscaux).
Le père Sonnier et Eric Deschamps ont pu voir Ziad Suladze en rétention et affirment que son état de santé n'est pas bon et se dégrade. Selon Eric Deschamp, « ça bouge au niveau ministériel, mais on va accentuer la mobilisation ».
Saint-Brieuc. RESF dénonce la rétention d'un père de famille géorgien
« Y a-t-il des lois en France qui autorisent à expulser un père de famille en abandonnant sa famille ? » Zviad SULADZE
En France depuis 2004, ce Georgien a demandé plusieurs fois l’asile et a sollicité sa régularisation, mais les réponses furent toujours négatives. Il est père de 2 enfants, Olga 16 ans, venue rejoindre son père en France après le décès de sa mère en 2010, aujourd'hui scolarisée en 3e au Collège Sacré-Cœur, et Nicolizi un petit garçon de 21 mois né d'une seconde union.
Malgré la mobilisation qui grossit chaque jour, la préfecture des Côtes d'Armor maintient enfermé ce père de famille en laissant seule une adolescente qui a déjà perdu sa mère. Pour faire face à cette situation, le Collège Sacré Coeur a pris en charge Olga à l'internat.
Une nouvelle demande de régularisation a été déposée fin décembre, mais le préfet exige un extrait de casier judiciaire avant de se prononcer. Un critère de plus dans une circulaire déjà très restrictive !
Zviad Suladze a été présenté vendredi 11 janvier pour la seconde fois devant le JLD. Au cours de cette audience, il lui a été reproché son refus de signer la fiche de renseignements pour le consulat et sa volonté affichée de ne pas vouloir rentrer en Géorgie. Il interroge le juge "Y a t-il des lois en France qui autorisent à expulser un père de famille en abandonnant sa famille ?". Le JLD répond qu'il n'a pas la compétence pour répondre à sa question...Le représentant de la Pref déclare alors qu'un laissez-passer sera délivré par les autorités géorgiennes le 15 janvier et que le vol interviendra avant le 20 janvier...Le JLD décide de prolonger la rétention de 20 jours.
Zviad Suladze fait appel de cette décision. Il a décidé d'entamer une grève de la faim et d'interrompre son traitement. Zviad Suladze est malade, il bénéficie d'un suivi médical régulier.
RESF 22 et RESF 35 appellent à un rassemblement devant le CRA de Rennes lundi 14 janvier à 12h30 pour demander la libération de Zviad Suladze, ainsi que celle de Clara K, une demandeuse d'asile congolaise du Nord Kivu, mariée à un réfugié angolais, dont l'expulsion est prévue le 15 janvier.
Contacts
St-Brieuc : 06 63 11 94 86 Rennes : Carole Bohanne 06 48 26 61 40
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