1er point :La rencontre avec Chaffoteaux David et Georges ont rencontré Martial Collet . Ils ont fait le point sur la situation : la faiblesse des espoirs amène les salariés à concentrer les luttes sur le montant des indemnités. Les salariés vont faire un dernier déplacement à Paris et ont repris l’activité avec piquets tournants pour surveiller les stocks. L’aspect positif est la réelle solidarité entre eux ; sinon, ils ne gardent qu’un bureau en Recherche-Développement et sans illusion car le même fonctionne en Italie.
Martial Collet a exprimé sa déception par rapport aux politiques qui ont beaucoup promis notamment un engagement pour un nouveau site et de nouvelles productions comme une filière eau chaude. En effet , la clause de concurrence interdit à un repreneur éventuel , y compris aux salariés de Chaffoteaux , de poursuivre la même production sauf s’il y a un accord de continuité, ce qui n’est pas le cas de C.**
Un débat s’est engagé pour comprendre comment on en est arrivé là et réfléchir à de possibles ruptures avec les règles imposées par le capitalisme
-la lutte contre la fermeture est difficile à mener tant qu’il reste un espoir. La direction , lors de la « réorganisation » des lignes de production que le site de Ploufragan était « voué au haut de gamme » même si, depuis 1998, il n’y a plus eu d’investissement dans le RD.
-les pouvoirs publics, pris dans la mise en concurrence des territoires et en recherche d’attractivité mettent à la disposition des entreprises des services et de l’argent . Un système que peu d’élus remettent en cause . Les propositions de la CGT et de JG Le Bère concernant la filière d’eau chaude n’ont pas abouti faute semble-t-il de volonté politique.
-l’évolution actuelle est une aggravation de la situation : les services publics mis en concurrence doivent proposer des prix concurrentiels. Quelle variable d’ajustement on peut faire jouer ? L’exemple de la Poste montre un service public où les investissements se font à l’étranger : alors qu’on ouvre une agence à Jersey, on ferme des bureaux de poste chez nous pour préparer la privatisation.
Alors, quelles ruptures sont possibles?
-Dans le cadre législatif actuel, les entreprises décident et encaissent l’argent, les salariés triment et encaissent les coups, les pouvoirs publics multiplient les aides aux entreprises avec l’argent des contribuables et cela en toute légalité. Quelle est la marge d’action des élus ?
En partant de la question: qui décide du projet industriel ? Quelques pistes ont été avancées
Il est certes possible et souhaitable de multiplier les micro expériences :SCOP***, gratuités…
Mais bien des obstacles sont à vaincre :la concentration en marche accélérée renforce le poids des grandes Eet les centres de décision sont de plus en plus éloignés (en distance et intérêt) des unités de production, les collectivités territoriales n’ont pas le droit de privilégier les SCOP : elles seraient accusées de « ségrégation des projets industriels ». Or, le développement économique des régions est financé en grande partie par les fonds européens, le tout étant sévèrement réglementé. Il n’empêche, la promotion de l’économie sociale et solidaire mérite d’être creusée.
Donner des pouvoirs de décision aux collectivités qui financent et aux salariés qui créent la richesse est une autre exigence qui figure dans d’autres projets alternatifs au capitalisme
Créer un pôle bancaire public permettrait d’orienter autrement les investissements.
Le thème de la gratuité a aussi été abordé.
.2e point :La Poste CR de la réunion du lundi 7 septembre ?
Il s’agit d’organiser la votation citoyenne entre le 27 septembre et le 3 octobre , le temps fort serait le samedi 3 oct. L’objectif est de faire voter un million de personnes Il faudra motiver les gens et intervenir sur les marchés… Il est souhaitable que le bureau de vote soit le plus près possible des citoyens. Ce sont les militants qui doivent négocier avec les élus pour obtenir les salles et le matériel : isoloirs, listes d’émargement, bulletins de voteà télécharger et assurer le vote…
Lors de la réunion , le PC et le PS se sont engagés à mettre en action leurs réseaux . Les tracts seraient fournis par le PS.
A Quintin, le Maire s’engage à organiser le vote en mairie pour Q et les petites communesvoisines. A Binic, Jean intervient auprès du Maire. A Plérin Corinne et Françoise vont réactiver le collectif pour les services publics
Jeudi 10 septembre est organisée devant la poste une conférence de presse Place de la Résistance. Etienne y sera . Une liste des communes qui s’engagent dans cette action sera rendue publique.
Le 11 :C’est fait les communes citées dans le Télégramme et qui se sont engagées sont : Plouha, Plédran, Ploufragan, Le Vieux Marché, Plourhan, Binic, Plérin…
3e Point : CR de la réunion de la Fédération Bretagne du samedi 5 septembre à Pontivy
Une vingtaine de personnes 3 pour le 22, 3 pour le 35 , et plus pour le 56 et le 29 .
-Le financement de la Fédération: 2 options sont présentées
*un financement national et une redistribution du centre vers les régions, qui semble se mettre en place, car les besoins sont importants si l’on veut se donner des moyens d’actions . Ce système permettrait une déduction fiscale mais certains le trouvent trop centralisateur.
*un financement localet un versement au niveau national, plus démocratique , mais plus lourd à organiser nécessitant une association de financement décentralisée.
-le point sur la situation politique et les perspectives est fait par Gilbert Dalgalian, suivi d’un premier débat
L’après midi le groupe s’organise en 2 ateliers :
-l’un discute des compétences de la région et de la nécessité de dégager des points de rupture.
-l’autre de la réforme institutionnelle.
Puis se réunit pour une synthèse rapide
Le résultat en est le bilan tiré par Sylvie Larue qui a fait consensus quevous avez pu lireet une conférence de presse qui aboutit à un article dans OF, le Télégramme était présent pour l’instant , cela n’a pas donné lieu à un article.
Des décisions sont adoptées :
-mettre sur pied une coordination régionale comprenant 2 délégués par département . Dans le 22 on est d’accord pour que ce ne soient pas les mêmes à toutes les réunions et pour qu’il y ait un représentant de SB et un du Trégor
-mettre sur pied des ateliers populaires dans chacun des départements
-(organiser fin novembre la journée de la Fédération 22)
-organiser le 5 décembre une réunion interne de la Fédération Bretagne à Pontivy
-organiser début janvier 2010 une réunion publique de la Fédération
4e pointles tâches de la Fédération 22
-prendre en charge l’organisation de la journéedu 5 décembre
-organiser les ateliers populaires autour de 2 thèmes : la gratuité et l’eau
-organiserla journée de la fédération fin novembre .Les grandes lignes devront être fixées le 15 octobre. Dans ce but , une équipe de volontaires est invitée à se réunir en dehors des réunions habituelles. Parmi les présents se sont inscrits : Corinne, Françoise Le F, Etienne, Danièle. Ceux qui sont intéressés sont cordialement invités à nous rejoindre. La prochaine réunion a lieu mercredi 16 septembre à 20h30 chez Corinne à Plérin .
** Dans le Télégramme du 11 sept 09 on apprend que l’agglomération briochine porte plainte contre A.T.G.
*** lien pour des infos sur la coopérative basque MONDRAGONcommuniqué par David:
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