Compte-rendu de la réunion du 09/05/2007 du
collectif unitaire et antilibérale du pays de Saint-Brieuc
Ordre du jour :
- les élections législatives
Nous avions convenu que la question de savoir si nous présentions ou non un candidat aux prochaines élections législatives serait le sujet de la présente réunion.
En préalable à nos débats, les suites du courrier adressé aux Verts, UDB, LCR, LO et PCF. A cette occasion, nous proposions à la discussion les candidatures de Bruno BEUZIT et de Françoise LE FLOHIC.
- LO nous avait précisé vouloir présenter des candidats LO,
- la LCR avait signifié déterminer sa position après le 1er tour de l'élection présidentielle mais envisageait davantage de présenter des candidats LCR,
- l'UDB et les Verts avaient signifié avoir ensemble un accord pour les élections,
- le PCF n'avait pas communiqué sa position.
Par suite, nous avions pris bonne note du vote interne à la section locale du PCF, les adhérents communistes faisant le choix d'une candidature PCF.
En avant-propos également, nous avons commenter les résultats obtenus aux élections présidentielles par les différents candidats et notamment celle et ceux de la gauche antilibérale. Un point s'agissant des candidatures connues et issus des collectifs a également été fait.
S'en est suivi un tour de table :
Le débat a clairement mis en évidence la difficulté de trancher la question : « devons-nous, dans le contexte actuel, présenter un candidat issu de notre collectif aux élections législatives ? ».
Les positions de chacun étaient étaient finalement partagées selon deux points de vue :
1/ notre légitimité, notre volonté de poursuivre notre action et notre investissement doit se traduire par une candidature. Les élections (présidentielles, législatives, municipales) sont, au-delà d'y être simplement présent, les échéances devant permettre la diffusion de notre programme, de nos idées. L'existence même de nos aspirations politiques pour imposer un changement de société fait que notre présence dans les diverses échéances électorales est indispensable.
Notre absence pourrait conduire à une absence durable. Notre absence pourrait aussi être mal comprise par celles et ceux qui nous ont fait confiance lors de l'élection présidentielle. Elle nous contraindrait aussi à voter à nouveau par défaut, voire même à ne pas savoir pour qui voter.
La situation actuelle (victoire de SARKOZY) commande clairement que notre combat doive continuer contre l'ultra-libéralisme, pour l'instauration d'une politique et d'une action politique nouvelles, pour l'avènement de la société que nous appelons de nos vœux.
2/ la situation actuelle de la gauche antilibérale appelle les commentaires suivants : les résultats obtenus lors des élections présidentielles sont faibles. Notre propre campagne n'a pas été à la hauteur de nos espoirs.
La division qui demeure ne fait qu'engendrer incompréhension de la part des citoyens et citoyennes qui réclament clairement l'unité de la gauche de la gauche.
Notre collectif a toujours mis en avant comme étant son candidat : l'unité.
Notre démarche à cet égard a été constante. Nous avons a plusieurs reprises signifié notre volonté de rapprocher dans un même mouvement les partis antilibéraux afin de constituer une oppsition de poids aux partisans de la mondialisation financière débridée.
Nous devons éviter de tomber dans le travers connus des partis politiques : concurrence électorale, recherche d'une rente de situation pour des hommes et des femmes d'appareil, élections réduites au simple comptage des voix. Souhaitant faire de la politique autrement, nous ne devons nous comporter tel un nouveau parti politique groupusculaire en plus de ceux déjà existants.
Nous ne devons pas pour autant cesser d'être actifs. Nous devons à cet égard être présents dans le choix citoyen actuel et mener une campagne sans candidat.
Nous devons pleinement nous investir dans la constitution d'un mouvement unitaire d'ampleur au plan national qui doit débuter avec les assises nationales de cet automne.
De plus :
- la question du financement de la campagne a aussi été posée comme élément notable devant être pris en compte.
- la position actuelle de Bruno et les conséquences de sa candidature ont aussi été soulevées.
- la question de nous mobiliser efficacement dans un délai court a aussi été évoquée.
Aux termes de nos débats, il a été décidé :
- de ne pas présenter de candidats aux élections législatives,
- de mener une campagne sans candidature lors des actuelles élections législatives,
- de provoquer une conférence de presse afin d'expliciter notre décision et de rédiger un communiqué de presse.
Afin d'organiser notre campagne, une nouvelle réunion est prévue pour le 16.05.2007, petite salle de Robien à St-Brieuc, à partir de 20h.
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