Compte-rendu de la réunion du collectif du 15/11/2006
Présidence de la séance assurée par Claudine
1/ Signataires et trésorerie
- Georges précise, qu’à ce jour, l’appel local a recueilli 219 signatures.
- Nous disposons actuellement de 130 €, sachant qu’il y aura 50 € a versé pour le paiement du 4 pages national. Il faut aussi songer aux frais qu’occasionneront la présence éventuelle d’un(e) délégué(e) à Paris les 9 et 10 décembre prochains, ainsi que l’organisation de la réunion publique.
2/ Réunion publique
La nécessité d’organiser une réunion publique prochainement a été réaffirmée. Nous restons sur la période des 4 au 7 décembre prochains.
La discussion a porté sur le problème des non réponses de la part des porte-parole nationaux et la taille de la salle.
En conclusion, il a été décidé qu’une nouvelle demande serait adressée aux porte-parole nationaux. Un mail leur a été adressé le 16/11. Un mail particulier a été adressé à France COUMIAN qui avait préalablement signifié qu’elle était disponible.
Au jour de la rédaction du présent CR (18/11), France COUMIAN est la seule à avoir répondu. Elle va de plus nous donner un sérieux coup de main en relayant notre initiative auprès de ses camarades porte-parole, le lundi 20/11, à l’occasion d’une conférence de presse nationale.
Concernant la salle, en raison notamment du nombre des signataires de l’appel, il a été décidé de tenter de réserver une salle de 200 à 300 personnes (petite salle de Robien notamment).
S’agissant de l’organisation de la soirée, il est envisagé de mettre en place des ateliers avant l’intervention des porte-parole. Il est aussi convenu que le débat se doit d’être interactif avec la salle.
Concernant plus généralement le coût et la mise à disposition des salles sur ST Brieuc et alentours, il a été décidé d’adresser un courrier à la mairie de St Brieuc pour en exiger la gratuité dans le cadre de la présente campagne à l’élection présidentielle. Cette démarche est un préalable à la fois pour obtenir satisfaction et afin d’anticiper sur le meeting envisagé avant le mois de mai 2007.
2/ Marchés et distribution de tracts Présence assurée à Plérin (16/11), et à St Brieuc (centre-ville le 18/11, Croix Lambert le 19/11).
Il a été décidé de se concentrer pour l’heure sur les marchés et de réserver le RIA, le RU, l’hôpital et les sorties des entreprises à l’occasion de la tenue de la réunion publique.
3/ Comptes-rendus des travaux des ateliers
- atelier « communication » : Yannick présente le tract local qu’il a rédigé sur la base d’une partie du 4 pages national. Un second tract, sur la base là aussi du 4 pages national, sera rédigé par la suite et lorsque que le 1° aura été abondamment distribué.
- atelier « programme » : Danièle rend compte de l’approfondissement de la réflexion des membres de l’atelier s’agissant d’une question essentielle : que faire contre les délocalisations ?
L’augmentation de l’offre en terme de services publics ainsi que la mise en place d’un pôle bancaire seraient au départ deux arguments pour maintenir des entreprises sur le territoire. De même, la formation professionnelle et l’épanouissement de la main d’œuvre sont elles essentielles pour assurer le niveau de productivité. De plus, une mesure pénalisante – la taxation des importations de la part d’entreprises délocalisées – serait un moyen dissuasif.
Il convient aussi d’insister sur le coût des transports (maritimes essentiellement) qui ne saurait demeurer, en raison de la raréfaction des ressources pétrolières notamment, aussi bas. De plus, notre volonté d’imposer un développement durable est un argument supplémentaire.
S’agissant précisément du transport maritime, il faut supprimer les pavillons de complaisance (le RIF français), outil d’exploitation d’une main d’œuvre originaire d’Asie bien souvent.
La lutte contre les délocalisations passe aussi et surtout, par le développement de la démocratie au sein des entreprises. Les salariés doivent être en capacité de s’opposer à de telles décisions notamment dans le cadre d’entreprises viables et saines.
Après son exposé, Danièle se propose, au nom de l’atelier, de retenir un thème afin de l’exposer et de le développer.
La discussion porte sur les sujets qu’il y a lieu de retenir : les questions européennes et internationales sont notamment citées.
Paul précise qu’il y a en définitive plusieurs objectifs qu’il faut tenter de tenir :
a/ l’assimilation du programme
b/ la poursuite de son développement
c/ sa diffusion
De plus, le travail sur le programme doit se focaliser sur les sujets et points structurants qui sont nombreux mais qui permettent de présenter les deux pans essentiels de notre démarche qui est antilibérale et alternative. Notre argumentaire doit aussi s’appuyer sur des exemples probants : SMIC à 1.500 €, lutte contre la directive Bolkenstein, politique du plein-emploi, politique énergétique et de développement durable, politique des services publics …
Il a aussi été réaffirmé que notre programme doit être crédibilisé notamment s’agissant de son financement. Ce thème est d’ailleurs retenu pour le travail futur de l’atelier.
Jean souligne aussi la nécessité d’aborder la question du sport notamment pour en dénoncer les dérives actuelles (fric). Il souligne aussi le besoin de développer l’éducation populaire.
De même, s’agit-il de dénoncer le discours actuel qui vise à opposer les générations, celle du baby-boom étant désignée comme bénéficiant de tous les avantages et ne jouant pas la solidarité avec les nouvelles.
- atelier « candidatures » : au sortir de la réflexion de l’atelier, il est proposé de se servir d’une grille d’évaluation reposant sur les critères nationaux afin de procéder au choix du candidat. Car, si le débat est utile, il nous faut cependant pouvoir synthétiser efficacement celui-ci pour aider à terme à la désignation du candidat
Il est donné à nouveau lecture des critères nationaux.
Un débat s’engage :
- à nouveau, la difficulté de faire un choix est soulignée. Cela semble en effet contre-nature à notre approche de la politique et que nous appelons de nos vœux. Nous aspirons à une toute nouvelle démarche mais nous sommes contraints à des méthodes que nous réprouvons et qui s’imposent à nous en raison du caractère de l’élection à laquelle nous concourrons. Le choix est donc un exercice pénible mais nécessaire en raison de la responsabilité donnée aux collectifs locaux.
- Yannick s’interroge sur le fait de devoir procéder par un vote. Il précise ne pas le souhaiter. Il souligne que deux tendances se sont faits jour et se demande comment gérer la contradiction des positions. Un résumé de la dernière réunion permet de préciser que 2 tendances sont effectivement en présence et que c’est la candidature de MG BUFFET qui pose principalement question. Yannick précise que pour lui, ainsi que, selon lui, pour les adhérents du PC, il n’y a pas de préalable à leur démarche. Jean précise à son tour que l’essentiel est de conserver une démarche constructive et rassembleuse en privilégiant l’échange et en évitant le rapport de force.
- Georges signifie que certains critères sont plus importants que d’autres et que la grille permettra d’en tenir compte. Edouard précise que chaque critère est déjà un préalable et Serge souligne qu’il s’agit de permettre de mandater une candidature efficace et qu’il nous faut garder à l’esprit que notre démarche se fait sur le long terme. Paul souligne que d’autres outils permettent de se forger une opinion et notamment les vidéos des meetings qui se sont tenus. Il souligne par ailleurs que certains critères sont partagés par tous. Renée renforce cette idée en faisant remarquer que tous les candidats sont engagés dans la même démarche et qu’ils répondent donc tous aux critères.
- La difficulté est amplifiée si l’on souligne que nous sommes en définitive une petite trentaine à devoir procéder à un choix alors que l’appel local a été signé par plus de 200 personnes.
- Des camarades du PC ont souligné les points forts d’une candidature de MG BUFFET s’agissant à la fois de sa personnalité et de ses compétences. La richesse, la diversité du parti ont aussi été soulignés. En réponse (sans que cela clos le débat !), il a été précisé qu’il n’était fait aucune critique à MG BUFFET ainsi qu’à l’égard du parti, mais que des critères tels que le renouvellement de la classe politique et attendu par une frange de la population, permettaient de s’interroger sur la capacité de rassemblement de la candidature de MG BUFFET.
Il a été décidé que la question de la candidature serait le sujet exclusif de la prochaine !
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