Hier à Rennes s'est tenue une ultime soirée avec les candidats du Front de Gauche et leurs alliés.
Plutôt qu'un meeting, la liste « Ensemble pour une Bretagne à gauche solidaire, écologique et citoyenne » proposait, à la salle de la Cité, à Rennes, un débat sur le thème de l'écologie. Ce qui explique peut-être qu'il n'y avait qu'une grosse centaine de personnes alors que, le 25 février, plusieurs centaines d'électeurs étaient là.
En tout cas, le ton est donné dès le début en évoquant « la politique inhumaine du gouvernement », « la laïcité », ou « un projet de société qui refuse les dérives du social-libéralisme ».
Mais cette soirée se veut différente et elle commence par une intervention théâtrale. À la voix enregistrée de Nicolas Sarkozy répétant à l'envie « travail, travail, travail », les comédiens répondent par « lutte, lutte, lutte ».
Encore une forme décalée quand le candidat-homme de théâtre Ricardo Montserrat prend le relais. Lui aussi parle de délocalisations, d'identité, d'histoire... Mais à travers des gens, des vrais.
Quand vient le temps du débat avec la salle, les questions directement liées aux compétences se mêlent à des préoccupations nationales plus larges. Ça n'empêche pas de développer des axes forts de réflexion : l'écologie ne doit pas s'opposer aux préoccupations sociales, promouvoir les langues et cultures régionales doit pouvoir se décliner vraiment à gauche ou c'est bien de l'État que devra venir une véritable politique du logement et de l'énergie.
Gilles KERDREUX.
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