Rassemblement de soutien aux Mineurs Isolés

Le 06/11/2015 à 17:45

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Devant la Préfecture - Saint-Brieuc

Après le Conseil Général/Départemental, c'est maintenant au tour de la préfecture d'exclure en délivrant des OQTF même lorsque les papiers authentifiés par la Police Aux Frontières, ont confirmé leur identité et leur âge.
Une délégation est reçue à la préfecture, Vendredi 06 novembre à 18h00.

Il est important que nous soyons nombreux à exprimer notre désaccord avec la politique d'exclusion de notre Conseil Départemental et de la Préfecture.
Merci de faire circuler massivement ce message.

 

MOBILISATION POUR DE JEUNES ETRANGERS DU LYCEE FREYSSINET MENACES D'EXPULSION
>Derniere info :

la situation est urgente : 2 élèves de Freyssinet ont reçu leur OQTF (obligation de quitter le territoire). Il s'agit d'Ismaël et Richard qui sont en 1ère Pro TP (Travaux Publics). Ils ont eu leur CAP en juin dernier. Ceux qui les connaissent savent que ce sont des élèves exemplaires, travailleurs et courageux.

D'autres élèves, actuellement mineurs, sont directement concernés puisque la politique départementale consiste à attendre qu'ils soient majeurs, lorsque par miracle ils ont été déclarés mineurs à leur arrivée (suite à des tests osseux , pour les sortir aussitôt du système d'aide et les obliger à quitter la France. Exemple : Pedro, actuellement en 1ère TISEC (plomberie).

 

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RENDRE JUSTICE

AUX MINEURS ISOLES ÉTRANGERS !

 

Un service de l'Aide Sociale à l'Enfance qui contrôle au lieu de protéger 

 

Depuis fin 2012, le Conseil Général (Conseil Départemental) des Côtes d'Armor a procédé à un contrôle systématique des papiers des Mineurs Isolés Étrangers et à un recours systématique aux tests médicaux (tests osseux et examens de la dentition et des parties génitales).

Depuis l'été 2013, le Collectif Citoyen de Soutien aux Mineurs Isolés Étrangers n'a eu de cesse de dénoncer les pratiques du Conseil Départemental.

Régulièrement, des élus ont été interviewés dans la presse locale et ont déclaré que les droits de ces jeunes étaient respectés et que le « doute » leur était toujours favorable. Nous avons maintes fois constaté le contraire. Dès le premier entretien, tel jeune est accusé d'être dans une « attitude de camouflage », à tel autre on donne « 25 ans au moins ». Vous avez dit « doute » ? Remplacez ce mot par « certitude » et vous serez plus proche de la réalité !

Autre certitude du Conseil Départemental, celle d'avoir affaire à des fraudeurs, alors même que l'analyse de la Police Aux Frontières ne conclut que rarement au caractère frauduleux des documents émettant plutôt des réserves.

 

Des moyens d'investigation non fiables

 

Pour aller encore plus vite dans les procédures d'éviction de ces jeunes, le service en charge a maintes fois, via le Procureur Général-Adjoint, fait pratiquer les tests médicaux alors que les papiers n'avaient pas encore été vérifiés. A plusieurs reprises les tests médicaux ont conclu à la majorité alors que les papiers étaient authentifiés par la Police Aux Frontières. Cela confirme les rapports de l'Académie de Médecine sur le manque flagrant de fiabilité des tests osseux. Mais au nom du président, le Conseil Départemental a persisté dans son attitude en faisant appel du jugement de tutelle qui, dans ces conditions, maintenait le jeune sous la protection du Conseil Départemental, et donc des Costarmoricains.

Tous ces cas, tout comme l'obtention d'un passeport prouvant la minorité des jeunes que le radiologue avait déclarés majeurs, devraient amener à plus de circonspection de la part du service de l'Aide Sociale à l'Enfance qui prend en charge ces jeunes.

 

Nous demandons au Conseil Départemental d'aider au lieu de rejeter,

et à la Préfecture de tenir compte des injustices commises.

 

Nous avons fait part de ces éléments à la nouvelle Vice-Présidente chargée de l'Enfance Famille courant juillet en étayant le dossier de tous les documents en notre possession. Mais pour l'instant, elle ne nous a donné aucune réponse. Nous lui avons également demandé que la sortie des jeunes du dispositif de prise en charge du département soit préparée afin qu'ils ne se retrouvent pas en défaut de papiers exigés par la Préfecture ou leur ambassade. Car c'est bien le devoir du tuteur légal d'y veiller !

Nous demandons également au Préfet que la situation des Mineurs Isolés Étrangers devenus majeurs soit examinée avec toute la bienveillance due à des jeunes gens déjà victimes de négligences et quoi qu'il en soit d'injustices successives.

Beaucoup des membres du collectif sont des enseignants et autres personnels de l’Éducation Nationale habitués à un public d'adolescents et de jeunes adultes. Nous côtoyons ces jeunes tous les jours pendant leur année scolaire depuis plus de deux années pour certains. Nous pouvons témoigner de leur volonté d'intégration et de réussite scolaire malgré la précarité inhérente à leur situation.

Refuser de traiter ces jeunes avec humanité, c'est risquer de les livrer aux réseaux et trafics en tous genres ! Nous, citoyens Costarmoricains, ne pouvons accepter cela de la part de nos services publics !

 

REJOIGNEZ-NOUS LORS DE NOTRE PROCHAIN RASSEMBLEMENT

VENDREDI 06 NOVEMBRE 2015 A 17H45

DEVANT LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL ET LA PRÉFECTURE.

 

Le Collectif regroupe des citoyens et les organisations suivantes : Ligue Des Droits de l'Homme, La CIMADE, l'ASTI, les Syndicats de l'Union Solidaires, la FSU, la CGT Educ'action, Ensemble, EELV, l'UDB, Le Parti de Gauche.

Devant la Préfecture Saint-Brieuc

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