Organisé par la CGT et la FSU.
La crise serait le mal du moment et, en son nom, il faudrait sacrifier l’emploi, les garanties collectives et le travail.
A l’oppose, les dividendes versés aux actionnaires n’ont jamais été aussi élevés. Au second trimestre 2014, ils ont fait un bon de 30 % alors que le chômage continue de battre de tristes records mois après mois.
Dans les entreprises, les conditions de travail se dégradent, les cadences et les objectifs augmentent pour servir une compétitivité qui ne revient pas dans le circuit du travail.
Le travail devient un moyen pour accélérer la financiarisation alors que de plus en plus de besoins vitaux sont délaissés.
Ces choix, car ce sont des choix, conduisent à une précarisation, une paupérisation de la population.
Cette politique d’austérité, qui impacte le travail, conduit, entre autre, à une réduction des ressources de la protection sociale, le « trou » de la sécurité sociale.
Pour compléter le tableau, le gouvernement et les représentants des patrons font porter la responsabilité aux malades et aux demandeurs d’emploi en les culpabilisant, voire en les traitants de « fraudeurs ».
la CGT a des propositions pour inverser cette spirale infernale.
Ces propositions visent à répartir autrement les richesses créées par le travail pour renforcer la solidarité dans le travail.
Le droit à la santé pour tous par une protection sociale de haut niveau doit s’appuyer sur le travail.
La réorientation, le contrôle de l’efficacité des politiques publique doivent aller à l’ensemble des acteurs de l’entreprise.
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