La Compagnie Nécessaire Impertinence (N.I) organise, ce vendredi, une grande déambulation dans les rues de la ville. De quoi s'offrir une bonne tranche de rigolade avant l'apocalypse.
Vous avez peut-être croisé dans les rues de Saint-Brieuc une bande de joyeux artistes «impertinents» qui utilise l'humour et la poésie pour «dédramatiser les choses». Créée à l'initiative de Gaspard Verdure, la Compagnie de la Nécessaire Impertinence (la Compagnie N.I), est notamment connue pour sa criée mensuelle chaque deuxième samedi du mois sur le marché. «La compagnie aime bien faire des choses dans la rue, terrain de jeu d'expérimentations sans fond et merveilleux, témoigne Gaspard. C'est sûr qu'il y a toujours un peu de poésie, d'impertinence, de joie et de folie dans cette démarche».
Le parcours
Et à la veille de l'apocalypse annoncée par le calendrier maya, de la folie, il en faut bien un peu. Alors pour fêter l'événement, la Compagnie N.I organise, demain soir, une grande déambulation à travers les rues de la ville pour célébrer dans la joie et la bonne humeur la fin du/d'un monde. Au programme, un cortège mené par trois triporteurs avec des musiciens et des artistes de tous horizons: comédiens, musiciens, chanteurs, dont Balt Hazard, Manolo de la Vega, ou Camadule Gredin, animeront le défilé. Le parcours, qui démarrera place Haute-du-Chai, rejoindra le marché de Noël en passant par la rue Saint-Guillaume, vers les Champs et la place du Martray. Des haltes sont prévues, l'occasion pour Gaspard, le crieur de rue briochin et ses acolytes fassent entendre les messages envoyés par tous ceux qui ont quelque chose à dire sur la fin du monde.
Parole ouverte à tous
Fin du monde ou pas, questionnements, l'envie de crier ce qu'on a jamais osé dire, inventer un nouvel «Après», s'interroger sur sa place dans le monde... La parole est ouverte à tous! Et pour ce faire, rien de plus simple que d'envoyer un mot, un texte, un poème à Gaspard, que la Compagnie N. I se fera un plaisir de les déclamer tout au long du parcours. L'occasion de faire dire, anonymement ou pas, ce qu'on a sur le coeur, ou comment la fin d'un monde peut être le commencement d'un nouveau. À vos stylos, donc
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