Le spectacle raconte l’histoire des aciéries de Plöermel, ou comment la petite forge familiale devenue une aciérie managée à l’anglo-saxonne, a déposé le bilan en 2004, mais sera reprise par les salariés qui aujourd’hui continuent à la faire vivre et à la développer.
« W.Ω.R.q. ! Coeur en fusion, tête froide s’inspire de cette formidable aventure économique, technique et humaine. Il y a dans la capacité de ces salariés à prendre en main la relation complexe qu’ils ont pu entretenir et qu’ils entretiennent encore avec leur travail et le défi technique quotidien qu’ils relèvent, quelque chose de roboratif. Le spectacle se nourrit de ce dynamisme et de cette audace. L’homme est un créateur capable de transcender sa propre nature. Il n’est jamais plus noble que lorsqu’il met cette faculté au service d’un destin commun. »
Par la Compagnie du bienheureux
Le spectacle sera suivi d’un débat à 16h15 avec les auteurs de la pièce, des salariés de l’agroalimentaire, de l’automobile, de l’électronique, de l’économie sociale et solidaire, des syndicalistes.
Quelles sont les conditions à réunir pour que des salariés décident de reprendre leur entreprise ?
La région doit-elle les aider?
Quels dispositifs mettre en place pour développer la coopération plutôt que la mise en concurrence entre les SCOP et les SCIC?
Comment éviter la délocalisation de tout notre secteur industriel ?
Développer le réseau des SCOP et des SCIC peut-il constituer un atout pour toute l’économie, pour que toutes et tous travaillent ?
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